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Août et ses chaudes journées d'été



Une fois n'est pas coutume, nous partons en vacances en plein mois d'août. Il est vrai que nous préférons, la plupart du temps, partir lorsque tout le monde est rentré, souvent en septembre mais cette année nous sommes conviés à la grande fiesta organisée par le frère d'Edouard pour ses 45 ans. Nous ne pouvions décemment pas refuser et rater un tel événement sous prétexte de manquer un Jeudi de Nîmes !




Nous "mettre au vert" au beau milieu de l'été nous aura fait le plus grand bien. On a profité de la famille, fait la fête avec Antoine, Anne-Soizig et leurs amis du "Nord" autour de la piscine et d'un délicieux agneau grillé à la broche. On a bouquiné sur des transats au soleil ou à l'ombre du figuier, pris nos petits déjeuners sur la terrasse à des heures un peu tardives après qu'une âme charitable soit allée chercher du pain frais au village, acheté du Cabécou bien crémeux et des fraises au marché de Neuvic et on est parti à la cueillette des mûres trois jours d'affilée. Ce qui nous aura valu quelques égratignures mais surtout 7kg de fruits et un peu plu de 30 pots de confiture !!! Nous gardons l'endroit secret mais on vous donne quand même un indice, c'est près du cyprès chauve ;-)


2ème jour de cueillette



Une soirée à Périgueux

Après les festivités, nous nous sommes retrouvés seuls dans la grande maison et même si ça fait toujours un peu bizarre c'était loin d'être désagréable. On a pu mettre toute notre confiture en pot et faire une ou deux balades en amoureux. Avec toutes ces petites routes de campagne et les chemins qui traversent la forêt on a que l'embarras du choix.

Puis les propriétaires (mon père et ma belle-mère ;-) ) sont arrivés et comme nous adorons les traditions et que nous n'avions pas vu Périgueux depuis longtemps nous avons jugé que le moment était venu d'y retourner. Un prétexte ? Bien sûr !!!



Ce qu'on aime à Périgueux c'est son aspect médiéval avec son p'tit côté à la Harry Potter (surtout en hiver quand il fait bien froid et que la fumée sort des conduits de cheminée), ses rues pavées et piétonnes, ses massives portes en bois, ses cours intérieures, ses fenêtres à meneaux, sa Cathédrale évidemment (surtout la nuit lorsqu'elle est éclairée c'est féérique), ses multitudes de petites boutiques de déco sur lesquelles on tombe un peu par hasard en déambulant, la librairie où on a nos petites habitudes et où avec mon père on pourrait traîner des heures au grand désespoir du reste de la bande, l'ambiance, les places pour s'arrêter boire un verre, les halles et bien sûr "notre" resto, La Ferme St Louis, Place St Louis ! Halte obligatoire quand on vient dîner "en ville".

Les spécialités : le fois gras sous toutes ses formes bien entendu, le canard et autres produits de la région mais aussi des plats de poissons dans lesquels vous aurez peut-être la chance de goûter le fameux caviar de Neuvic. Le chef et sa femme vous accueillent à grands coups de sourires, l'ambiance est familiale, sans doute parce-qu'on vient chaque fois en famille et qu'eux travaillent en couple et avec leurs enfants. On vous conseille surtout d'y aller aux beaux jours pour profiter de la terrasse.

Pas vraiment pet friendly au niveau du menu vous l'aurez bien compris :-)


Coup de coeur pour la boutique H de V Place de l'Ancien Hôtel de Ville où vous trouverez surtout des vêtements (Petite Mendigote, American Vintage...) mais aussi les bougies de la Maison Trudon. Un rêve qui commence dès que vous soulevez la cloche pour respirer les différents parfums et qui continue jusque dans le packaging, le genre de petites choses qui me plaît particulièrement. J'ai choisi Chandernaghor, sans doute pour l'invitation au voyage qui se dégage du nom mais bien évidemment pour son odeur. Comme j'ai adoré le descriptif pour cette bougie je ne peux pas m'empêcher de vous la retranscrire ici : "Parfum étincelant d’un baume venu de Chine, secret d’épices et soieries aux couleurs piquantes des comptoirs indiens où s’embarque l’Asie. La senteur tigresque et blanche des pharmacopées indigènes, aux vapeurs camphrées, est un heureux vertige."

Alors je suis d'accord c'est pas donné, compter 70€ pour le format classique, mais c'est un véritable plaisir pour les yeux et pour le nez !!! Merci papa ♥♥♥



La boutique à Périgueux (photo prise sur le site) Ma bougie sortie de son paquet


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Mon parfum d'été

J'ai découvert l'année dernière, dans les allées du salon Côté Sud à Aix en Provence, la marque Parfum de la Bastide. Et autant Edouard que moi sommes immédiatement tombés sous le charme de ses fragrances et du design qui n'est pas sans rappeler celui de la célèbre marque Hermès. Bouchons oranges, bouteilles en verre transparent, formes épurées et sans chichis. Je me suis laissée tenter par l'Eau de Cédrat, très légère, avec des notes d'agrumes, qui me font penser aux eaux de toilette qui elles-mêmes me font aussitôt penser à ma grand-mère et ses Eaux de Cologne en grandes bouteilles de chez Roger et Gallet, posées sur le meuble de salle de bain dans sa maison de la plage! Je suis toujours surprise par la puissance d'une odeur et au souvenir qui l'accompagne. Un parfum peut nous faire voyager et nous embarquer en une fraction de seconde.

Bref, cette eau m'a enchantée tout l'été et j'allais même jusqu'à m'en mettre après la douche juste avant d'aller me coucher.

À cette allure, le flacon est presque vide !


Pas de bouteille en verre ni de bouchon orange pour ce modèle, c'est la gamme estivale !

 

Ces derniers jours ...


Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne d'Antoine Paje. Je ne me souviens plus du tout comment je me suis retrouvée avec ce roman sur ma table de nuit mais je suis très heureuse qu'il soit arrivé là ! Ce court récit traite de la peur que nous ressentons tous d'une manière ou d'une autre et qui bien souvent nous empêche d'avancer, de nous lancer dans un nouveau projet, de prendre des risques, de profiter de moments simples ou encore juste de vivre.

"Il y a bien plus de choses qui nous font peur, Lucilius, que de choses qui nous font mal". Sénèque, Lettres à Lucilius.



♥ Vu : La saison 3 de NARCOS (disponible sur Netflix). Véritable découverte l'année dernière, nous avions littéralement enchainé les 2 premières saisons. Eteindre la télé et attendre le lendemain pour voir la suite était devenu un véritable supplice. On était tellement imprégné qu'on en venait même à baragouiner en espagnol entre nous (heureusement car personne d'autre n'aurait compris et on ne cessait de répéter le mot "la plata" en y mettant un accent bien prononcé !!!!!!!). On a vraiment trouvé cette série bien faite avec ses mélanges d'images d'archives et de fictions et le choix judicieux d'acteurs peu connus (de nous en tout cas), à part pour Pedro Pascal (Javier Pena) qu'on retrouve dans quelques épisodes de Game of Thrones. Les 2 premières saisons retracent le parcours de Pablo Escobar et nous ont vraiment tenu en haleine alors même que nous savions comment ça allait se terminer. Quand la saison 3 est sortie on était un peu inquiet, on se demandait si ça allait être aussi intéressant et pour nous la réponse est.... oui !!! Rythme effréné et toujours aussi violent.

Âmes sensibles s'abstenir !


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